Le harcèlement scolaire, c’est une série d’actes menés volontairement contre quelqu’un. C’est une forme de violence. Il peut s’agir d’une répétition de moqueries, de menaces ou de petits gestes qui accablent et deviennent insupportables.

Dans une situation de harcèlement, il y a un déséquilibre entre le harceleur, qui se sent puissant, fort, admiré, craint, respecté… et la victime, qui se sent souvent seule, perdue, voire minable ou coupable  ! Autour du ou des harceleur(s) et de la victime, il y a les témoins.

Tout sert de prétexte

Le harceleur (ou la harceleuse) s’en prend généralement à sa victime en soulignant ou en se moquant d’une de ses caractéristiques. La chanteuse Clara Luciani subissait les moqueries des autres parce qu’elle était grande et première de classe. Kev Adams était surnommé « Kevo le gros ». Rihanna a été harcelée parce que sa peau était plus claire que celle des copains de classe. À l’école, on traitait Mika et Christophe Willem de « pédés ». L’actrice américaine Kate Winslet était surnommée « tas de graisse » et on se moquait de ses rêves de faire du cinéma. Loïc Nottet était pointé du doigt parce qu’il faisait de la danse et pas du foot. L’ancien président américain Barack Obama se souvient avec douleur, lui aussi, qu’on riait de son prénom et de ses grandes oreilles. Bref… tout est prétexte.

Le problème, c’est que sous des dehors de « blagues » et d’humour, le bourreau fait vraiment souffrir la victime qui subit et encaisse, jour après jour. En général, elle ne sait pas comment réagir, comment faire cesser tout ça. Elle souffre en silence. Ou elle essaie de répondre, sans toujours trouver la bonne manière.

Que faire contre le harcèlement ?

Parler, dire les choses, si on est harcelé ou si on est témoin de harcèlement. Car les témoins sont importants : s’ils rient des moqueries ou s’ils ne font rien, ils sont complices. Donc, s’il y a un malaise, il faut demander de l’aide à un adulte. Et si ça ne règle rien, aller voir un autre adulte et chercher de l’aide jusqu’à ce que le problème soit réglé.

Le harcèlement, c’est grave. La victime vit dans l’angoisse. Il arrive qu’elle en soit malade physiquement, qu’elle n’ose plus aller à l’école ou que ses résultats scolaires chutent, qu’elle s’isole et que parfois, elle ait envie de disparaître ou de mourir ! Le harcèlement laisse des traces toute la vie… Ça vaut vraiment la peine d’y réfléchir et d’agir.

Besoin de parler ?

Tu peux demander de l’aide ou te confier en formant le numéro 103 ou en allant sur le site www.103ecoute.be Le service Écoute-Enfants est gratuit et anonyme (tu ne dois pas donner ton nom).