Avec le printemps, les abeilles sortent des cachettes où elles ont passé l’hiver et se remettent en activités. Niveau pollinisation, on ne la leur fait pas, ce sont de vraies championnes. Elles sont les plus efficaces des pollinisateurs. Pourtant, à cause de la perte de leur surface et de la qualité de leur habitat, elles sont en danger. De nombreuses espèces sont menacées. Leur disparition serait catastrophique. On a choisi de leur consacrer notre dossier du mois.

Comment fonctionne la pollinisation?

Une grande majorité des plantes à fleurs dépend des abeilles (et d’autres insectes) pour la pollinisation, c’est-à-dire le transfert du pollen des parties mâles aux parties femelles de la même espèce de plante, qui est essentielle pour leur reproduction. En butinant (récoltant le pollen et le nectar), l’abeille transporte le pollen d’une plante à l’autre.

Parmi les insectes pollinisateurs, on trouve aussi les syrphes (familles de mouches), les papillons de jour, les papillons de nuit, les cétoines (coléoptères).

Si certains légumes ne dépendent pas directement de la pollinisation pour leur production (les légumes à racines comme les pommes de terre, les carottes par exemple), la pollinisation intervient quand même dans la production de leurs semences (graines). C’est en semant des graines que l’on fait pousser les carottes.

La pollinisation n’est efficace que quand elle est croisée, c’est-à-dire que le pollen d’une fleur est déposé sur une fleur d’une autre plante (de la même espèce évidemment). Une mauvaise pollinisation donne naissance à des moins beaux fruits et à de moins bonnes graines.

Informations pratiques pour les enseignants

Le dossier sur les abeilles sera disponible avec le JDE du 6 avril. Recevez déjà ce dossier avec un abonnement à 8 € par élève ! Pour cela, abonnez-vous au JDE.