Le Kin-Ball, c’est un sport qui réunit trois équipes de quatre joueurs sur son terrain. Les équipes s’affrontent en duel. L’objectif du jeu, c’est d’attraper l’immense balle d’1m22 de diamètre.

L’équipe qui engage (attaque) choisit l’équipe adversaire qui devra rattraper la balle avant qu’elle ne touche le sol (défense). Pour ce faire, elle annonce le mot « Omnikin » suivi de la couleur de l’équipe choisie (bleue, grise ou noire). La troisième équipe devient alors spectatrice.

L’équipe en attaque porte le ballon et un de ses joueurs le frappe. L’équipe en défense tente d’attraper le ballon avec n’importe quelle partie du corps. Les genouillères portées par les joueurs leur permettent de se jeter au sol. Ce qui peut donner des défenses spectaculaires.

Si la balle touche le sol, l’équipe en attaque et l’équipe spectatrice gagnent un point. Si l’équipe en défense attrape la balle, elle devient l’équipe qui engage et le jeu continue.

La durée d’une partie varie selon les catégories.

Les principes du Kin-Ball en vidéo

« Le Kin-Ball, le sport d’équipe par excellence »

Actuellement, il existe 12 clubs de Kin-Ball en Wallonie. Ils sont principalement situés dans les provinces de Liège, du Brabant wallon et à Bruxelles.

« On compte plus de 700 jours âgés de 8 à 66 ans. Mais on aimerait voir éclore d’autres clubs », nous confie Alexandre Jacob, coordinateur général de la Fédération Francophone Belge de Kin-Ball. Il nous parle de ce sport qu’il pratique depuis près de vingt ans.

« Au niveau de la coopération, c’est le sport d’équipe par excellence, explique-t-il. Les joueurs doivent être concentrés, réactifs et communiquer un maximum. Le gros avantage est l’accessibilité, dès le départ. On joue, et on progresse. On a la possibilité d’évoluer et de percer plus facilement. Plus que la puissance, ce qui fait la qualité d’un joueur, c’est la vitesse d’exécution. Le jeu est rapide. On doit se déplacer vite en changeant tout le temps de direction ».

Mais une des choses les plus importantes dans le Kin-Ball, c’est le fairplay. Lorsque l’on manque de fairplay, on écope d’un point de pénalité. On peut en additionner quatre. Ou plutôt, les soustraire, car ils sont comptabilisés avec les résultats globaux. « Cela veut dire que si une équipe a gagné quatre points pendant le match, mais qu’elle a perdu quatre points de fairplay, elle se retrouve à zéro, explique Alexandre Jacob. Notre sport demande beaucoup de respect et un bon esprit. Il véhicule de bonnes valeurs. Quand on y a gouté, c’est difficile de s’arrêter. »

Si ce sport n’est pas encore répandu sur notre territoire, cela ne veut pas dire qu’il ne s’y est pas développé ! L’an dernier, une équipe belge a remporté la Coupe du monde des clubs, en République Tchèque. En sera-t-il de même lors de la prochaine Coupe du monde, en 2024?

Une série pour découvrir des sports moins connus

Cet article sur le kin-ball est le dernier des quatre articles qui composent la série « A la découverte de sports insolites ». Le but était de te faire découvrir des sports moins connus. Dans le premier article, on te parlait du discgolf, un sport qui s’inspire du golf mais dans lequel on lance des disques et non des balles. Dans le deuxième article, c’est l’indiaca qu’on te présentait: un sport qui mélange volley, jeu de paume et badminton. Dans le troisième article, c’est le hockey subaquatique qui était mis à l’honneur. As-tu appris de nouvelles choses?