Gaia (Groupe d’Action dans l’Intérêt des Animaux) est une association belge de défense des droits des animaux qui a été créée en 1992. Cette année, en 2022, elle fête son 30e anniversaire ! Et depuis, les choses ont beaucoup évolué. Pas seulement grâce à Gaia, mais aussi grâce aux avancées des connaissances scientifiques…

Le dimanche 23 octobre, Gaia était présente à Brussels Expo afin de présenter les différents combats et actions pour le bien-être animal qu’elle a menés au cours de son existence. Depuis sa création, l’association dénonce la cruauté et les maltraitance subies par les animaux.

Plusieurs victoires

Cet événement était l’occasion de revenir sur ses succès (et il y en a eu beaucoup !) mais également sur ses projets pour les 30 prochaines années. Les trois ministres en charge du bien-être animal en Belgique était invités : Ben Weyts pour la Flandre, Céline Tellier pour la Wallonie et Bernard Clerfayt pour Bruxelles. Le prince Laurent, qui est le président d’une fondation pour les animaux, était aussi présent.

Grâce à ses actions et à ses campagnes « choc », Gaia a pu remporter plusieurs victoires en matière de bien-être animal: l’interdiction des carrousels à poneys, la fin de la vente de la viande de kangourou dans les supermarchés en Belgique, l’amélioration des conditions des courses de chevaux de Waregem (Région flamande). Elle est aussi la créatrice du « Faux Gras », un aliment à base de végétaux qui remplace le foie gras et que l’association dénonce car il faut gaver (forcer à manger) les oies pour en produire.

Une évolution de la société

Le bien-être animal est aujourd’hui beaucoup plus pris en considération dans la société. Les associations de défense des animaux y sont bien sûr pour beaucoup mais elles ne sont pas les seules responsables de ces changements de mentalité.

La recherche scientifique a évolué ces dernières années. Les chercheurs ont découvert de nombreuses choses concernant les animaux. Pendant très longtemps, on pensait qu’ils étaient incapables de ressentir des émotions, la douleur, la joie… D’ailleurs, dans la loi, les animaux étaient considérés comme des objets, des meubles, avec une seule valeur « économique » (ce qu’il pouvaient rapporter comme argent).

Aujourd’hui, de nombreuses études ont prouvé que les animaux (en tout cas les vertébrés) ont une sensibilité, une conscience, peuvent ressentir diverses émotions. Et ainsi nous pousser à mieux traiter les animaux qui nous entourent. En Belgique, en Wallonie, la loi a été modifiée. Il existe à présent un Code du bien-être animal qui empêche certaines pratiques maltraitantes d’élevage, qui oblige l’étourdissement avant abattage, qui instaure la détention d’un permis pour avoir un animal de compagnie…

Mais selon les associations et Gaia, il reste encore un long chemin à parcourir pour que les animaux soient traités également aux hommes.