Le GIEC c’est le groupe d’experts du monde entier qui étudient l’évolution du climat. Aujourd’hui, à Nairobi, il a élu le scientifique qui présidera ses travaux les 10 ans à venir. On sait donc qui va succéder au Sud-Coréen Hoesung Lee élu en octobre 2015. C’est le Britannique Jim Skea.

Le président joue un rôle important dans le GIEC. Car c’est lui qui dirige les travaux de centaines d’experts. C’est lui qui dirige les assemblées où sont prises toutes les décisions et qui supervise (contrôler) les rapports.

Le GIEC a été créé en 1988 par l’ONU. C’est un organe scientifique qui réunit 195 pays, avec pour mission de « fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade ».

Il publie tous les cinq à sept ans plusieurs rapports sur le réchauffement climatique. Le dernier date de mars 2023, il avait mis en évidence de façon fracassante les effets du réchauffement.

Les conclusions des rapports du GIEC servent de base aux pays pour négocier de futures décisions concernant le climat. La 28e COP (conférence mondiale sur le climat) aura lieu du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï.

Jean-Pascal van Ypersele était venu dans une classe de lecteurs du JDE

Parmi les quatre autre candidats, il y avait deux femmes. Jamais encore une femme n’a dirigé le GIEC. Il y avait la Brésilienne Thelma Krug et la Sud-Africaine Debra Roberts. Le quatrième candidat était le Belge Jean-Pascal van Ypersele. Peut-être te souviens-tu qu’en avril 2022, le JDE l’avait emmené dans une classe. Retrouve ce qu’il avait alors répondu aux questions des enfants qui l’interrogeaient sur le réchauffement climatique.