Des manifestants arrêtés ou tués car ce qu’ils réclament ne plaît pas au gouvernement? Des journalistes menacés? Des peuples qui se taisent et se méfient de tout et de tout le monde, par peur ?

Ces situations existent. Et pour que cela change, des personnes se mobilisent à longueur d’années. Pour se faire entendre, elles s’appuient sur un texte officiel, adopté le 10 décembre 1948 à l’ONU (Organisation des Nations unies, qui réunit les États dans le but de défendre la paix dans le monde). Ce texte s’appelle La Déclaration universelle des droits de l’homme. Et comme il a été adopté (accepté) un 10 décembre, cette date est devenue la date symbolique des droits humains.

De quels droits parle-t-on?

La Déclaration universelle des droits de l’homme compte 30 articles (30 points) que tu peux retrouver résumés ici.

Elle dit que tous les êtres humains -hommes, femmes, enfants- ont les mêmes droits. Cela concerne tout le monde, quels que soient l’endroit où l’on vit, notre couleur de peau, nos opinions…

Elle dit que les êtres humains sont libres d’avoir leurs opinions et de penser ce qu’ils veulent. Ils peuvent choisir leur religion. Ils ont le droit de s’exprimer. Ils ont le droit de vivre, d’être en sécurité. Ils ne peuvent pas être torturés. Ils ont droit à une nourriture suffisante pour être en bonne santé, à un logement…. Ils ont droit à un travail mais aussi au repos et aux loisirs… Les êtres humains ont droit à l’éducation, à la culture, à la paix… Ils peuvent circuler librement.

Une petite flamme

Malheureusement, ce texte n’est toujours pas respecté partout.

Des organisations surveillent, dénoncent, réclament, s’activent pour faire changer les choses. C’est le cas d’Amnesty International.

Cette organisation propose chaque année d’allumer une bougie et de la placer à sa fenêtre. C’est une manière de montrer sa solidarité avec celles et ceux qui souffrent du manque de libertés fondamentales. C’est aussi une flamme d’espoir.