Les forces russes poursuivent leurs avancées militaires. On sait, par exemple, que Kherson, une ville de 290 000 habitants, proche de la Crimée (annexée en 2014 par la Russie) est tombée dans leurs mains.

Hier, jeudi, des négociateurs russes et ukrainiens se sont retrouvés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Ils ont convenu que des couloirs humanitaires seraient organisés pour permettre l’évacuation des civils des zones de combats. Actuellement, on ne sait pas où en sont ces couloirs (zones) humanitaires.

Mais sur la photo ci-dessus, les enfants que tu vois sont arrivés aujourd’hui en Pologne. La photo a été prise à la gare de Przemysl, dans l’est du pays.

Depuis plusieurs jours, des pays voisins de l’Ukraine ont ouvert leurs portes. Selon certains, l’Union européenne doit se préparer à accueillir jusqu’à 3,2 millions de réfugiés. Ici, aussi, en Belgique, ce travail d’accueil s’organise. Nous t’en reparlerons.

Une condamnation internationale de la Russie

Pour le moment, Vladimir Poutine ne veut pas entendre parler de négociations. On voit qu’il continue l’offensive (attaque).  De son côté, le président ukrainien s’est dit prêt à parler au président russe car c’est « le seul moyen d’arrêter la guerre ».

A l’ONU (Organisation des Nations unies, qui réunit 193 pays, et dont la mission est de défendre la paix dans le monde), la Russie est plus isolée que jamais. Le Conseil des droits de l’homme (CDH) a voté pour qu’une enquête internationale soit menée sur l’invasion russe en Ukraine.

Mais Poutine reste, pour le moment, dans la menace. L’armée russe occupe depuis aujourd’hui la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie (sud), la plus grande d’Europe.

A présent, depuis 16h, ce vendredi, une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU se tient à New York. Le président américain Joe Biden a appelé la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone de la centrale.

Se défendre et discuter

De son côté, l’OTAN a renforcé ses défenses à l’Est avec le déploiement pour la première fois de sa force de réaction rapide. Cela signifie qu’il a envoyé des milliers de soldats en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne et a mis en alerte plus 130 avions de combat et plus de 200 navires en mer.

L’Ukraine espère un troisième round (reprise) de négociations avec Moscou ce week-end…