La 12e cérémonie des Magritte du cinéma avait lieu le 4 mars à Bruxelles. Bouli Lanners et le film Close y ont été largement récompensés. Cette cérémonie récompense les meilleur du cinéma francophone belge de l’année. Elle permet de faire connaître et d’encourager le cinéma belge. Les prix sont remis par l’Académie André Delvaux (organisme qui fait la promotion du cinéma belge) depuis 2011.

Deux grands gagnants

Cette année, deux films (et donc ses deux réalisateurs) se sont particulièrement distingués. Nobody has to know de Bouli Lanners, qui raconte une histoire d’amour en Écosse. Et Close de Lukas Dhont, qui met en scène l’amitié très fusionnelle de deux jeunes garçons.

Le premier a remporté le Magritte du Meilleur Film et de la Meilleure réalisation. Le second, qui avait déjà reçu le Grand Prix au Festival de Cannes, a, lui, reçu sept récompenses ! Celles de Meilleur film flamand, Meilleure actrice dans un second rôle (Émilie Dequenne), Meilleur acteur dans un second rôle (Igor Van Dessel), Meilleur espoir masculin (Eden Dambrine), Meilleur scénario original ou adaptation, Meilleure image et enfin, Meilleurs décors.

En plus du film qu’il a réalisé, l’acteur liégeois Bouli Lanners a reçu une autre récompense. Celle de Meilleur acteur pour son rôle dans La Nuit du 12 de Dominik Moll. Film pour lequel il avait déjà reçu le César du meilleur acteur dans un second rôle. Dans ce film, qui a reçu le prix du Meilleur film étranger en coproduction aux Magritte, il joue le rôle d’un policier qui enquête sur le mystérieux et terrible assassinat d’une jeune femme.

Et les femmes aux Magritte du cinéma ?

Bien qu’elle était absente de la cérémonie, c’est l’actrice belgo-française Virginie Efira qui a remporté le Magritte de la Meilleure actrice pour son rôle dans Revoir Paris d’Alice Winocour. Elle avait reçu le César de la Meilleure actrice pour ce film. Sophie Breyer a, elle, été sacrée Meilleur espoir féminin pour La ruche de Christophe Hermans.

Rien à foutre, de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, est reparti avec le Magritte du Meilleur premier film. Tandis que les courts métrages Ma gueule de Grégory Carnoli et Thibaut Wohlfahrt, Câline de Margot Reumont et Arbres de Jean-Benoît Ugeux se sont respectivement imposés dans les catégories fiction, animation et documentaire.

Soy libre de Laure Portier a reçu le Magritte du Meilleur documentaire long format. Enfin, l’actrice, scénariste, réalisatrice et chanteuse française Agnès Jaoui a reçu un Magritte d’honneur pour saluer son parcours et son engagement.