Il y a 10 000 ans, l’être humain a changé son mode de vie. Aujourd’hui, les ressources de la Terre s’épuisent. 

Alors que depuis toujours, l’être humain était nomade, à l’ère néolithique (il y a 10 000 ans), il est devenu sédentaire. À cette époque, le climat s’adoucit. Cela permet aux humains de créer les premiers villages. Tout change, la façon de se nourrir (agriculture et élevage), de posséder et d’occuper le territoire. Ce changement de mode de vie est une révolution. L’exposition La Terre en héritage: du Néolithique à nous, le montre très bien.

On découvre 780 bouteilles remplies de cailloux représentant les 3 millions d’années de
préhistoire. S’il avait fallu représenter l’histoire de la Terre, on aurait dû placer presque 1,2 millions de bouteilles !

L’humain commence à exploiter la nature

C’est donc il y a 10 000 ans que l’être humain domestique les plantes et les animaux. Il invente la céramique (terre cuite, poterie), la roue et la hache. Il déboise pour avoir des terres agricoles, construire des maisons et des remparts. Comme la nourriture est plus abondante, la population sur  Terre augmente. 

L’invention de la roue date du Néolithique. Elle permet le transport tracté, notamment par les animaux, de grandes quantités de marchandises sur de longues distances. Préhistomuseum.

L’anthropocène, c’est quand l’être humain est devenu une force telle qu’il modifie la planète

Tout prend une autre ampleur avec la révolution industrielle, vers 1800. L’industrie et la machine se développent. On parle alors d’anthropocène… c’est l’âge des humains ! Désormais, l’être humain est devenu une force telle qu’il modifie la planète.  Et tout s’accélère.
Pour nous faire réagir, l’exposition met côte à côte des objets comme une jarre en terre et… un frigo.  Elle montre comment en 150 ans, toutes nos activités humaines ont produit 45 % de plus de CO2 . 
En plaçant la main devant différents objets, on découvre leur coût écologique. Ainsi les objets connectés utilisent aujourd’hui 6 à 10 % de la consommation électrique mondiale.


Sketchnoter, c’est transformer des idées en images. En anglais, « sketch » signifie croquis et « noting » prendre des notes. C’est donc prendre des notes de manière créative. Intéressant ? Oui, car le cerveau retient mieux des mots lorsqu’ils sont associés à un dessin.  Cette expo est « sketchnotée», on y croise donc ce genre de dessin.

L’exposition nous met face à nos choix. De quoi avons-nous besoin pour être heureux ? Dans un espace appelé l’agora du bonheur, elle nous interroge : Pourrions-nous vivre dans un plus petit habitat  ? Renoncer à certains vêtements ?  Certains font déjà des gestes. Mais le moment est venu de nous demander : comment pouvons-nous vivre heureux globalement, tout en tenant compte des ressources limitées de la planète… Une exposition à voir !

Dans ce livre de 40 pages, lié à l’exposition (mais qui peut être compris et lu en dehors), tout est expliqué par des dessins. 

La ferme du Préhistomuseum avec des activités à vivre !

Après la visite de l’exposition, on peut se rendre à la ferme pédagogique « Sapiens fermier » pour y découvrir les premières plantes cultivées par nos ancêtres, tester les outils préhistoriques, rencontrer de véritables animaux (des races anciennes proches des animaux domestiqués à la préhistoire, telles que des chèvres, des moutons, des cochons). Ou encore découvrir une maison du néolithique.

On peut aussi participer aux ateliers pratiques autour des gestes de la préhistoire.