L’élection du président de la République est la plus médiatique de toutes les élections françaises.
Impossible de ne pas avoir entendu que les Français sont invités à élire leur prochain(e) président(e).

Ce 10 avril a lieu le premier tour (vote) de l’élection. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue (la moitié plus 1), un second tour aura lieu. Avant ce second tour, un débat sera organisé entre les deux candidats arrivés en tête au premier tour. 
Actuellement, parmi les 12 candidats dans la course, les sondages (intentions de vote) en mettent deux en avant : Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le chef de l’État sortant recueillerait 27,5% des votes tandis que la candidate d’extrême droite atteindrait au moins un score de 22 %. 
Mais la valeur de ce vote sera moindre si peu de Français votent. Or, il se pourrait que 30% d’entre eux s’abstiennent. Le vote n’est pas obligatoire en France.

L’heure de vérité approche


Le camp d’Emmanuel Macron, face à la progression de Marine Le Pen, s’est remobilisé. Car il n’est plus impossible qu’elle gagne l’élection.
Cela fait 11 ans que Marine Le Pen est à la tête d’un parti d’extrême droite. Ce parti avait été créé par son père, il s’appelait le Front national et était ouvertement raciste. Marine Le Pen lui a donné un autre nom, le Rassemblement national, et a veillé à en créer une autre image. Selon certains, ce changement ne serait que « de façade » car, selon eux, le programme de ce parti resterait profondément raciste et intolérant. 
Pour cette élection présidentielle, Marine Le Pen s’est attachée à la préoccupation numéro 1 des Français  : le pouvoir d’achat (la quantité de choses que l’on peut acheter avec son salaire ou l’argent que l’on reçoit de l’État).  Cela sera-t-il payant pour elle (cela lui rapportera-t-il des voix) ?