On dit qu’il existe « DES » forêts, car on en compte de douze types différents. Dans sa BD, Jean-Baptiste de Panafieu décrit les forêts tropicales humides mais aussi la taïga (des forêts de sapins et de pins dans la Sibérie russe et le Grand Nord canadien).

Chez nous, comme le climat est tempéré (pas extrême), on a des forêts dites aussi tempérées. Elles évoluent au fil des saisons et on n’est pas surpris de voir des feuilles pousser, se dessécher puis tomber. 
Dans nos forêts, il y a un étage d’arbres (chênes, hêtres, charmes) et en dessous, des arbustes : houx, noisetiers…
« Ce qui fait varier une forêt, c’est le climat et le sol, explique Jean-Baptiste de Panafieu. En Europe de l’Ouest (Belgique, Finlande, Espagne…), on voit que les forêts de plaines sont différentes des forêts de montagnes, par exemple.  On voit aussi que les pins ou les châtaigniers ne poussent que sur des sols acides. »
Qu’observer en mars, en forêt, en Belgique ? 
Comme c’est le début du printemps, on peut voir les bourgeons. On commence aussi à voir des fleurs au pied des arbres. Les jonquilles sont des fleurs de forêts. 
Pourquoi les forêts sont-elles appelées « puits de carbone » ?
Un puits de carbone est un réservoir qui emprisonne le CO2 (gaz carbonique). Ce gaz, présent en trop grande quantité dans l’air, est en grande partie responsable du réchauffement climatique.
En utilisant l’énergie solaire, les arbres transforment le CO2  en nourriture. C’est comme cela qu’ils grandissent. On appelle cela la photosynthèse.  Par ailleurs, ils respirent (par leurs feuilles). Comme nous, ils absorbent de l’oxygène et rejettent du CO2. 
Un chêne peut vivre 1000 ans. C’est donc un grand puits ?
Un arbre, au début de sa vie, va pousser très vite. Il va fixer (accumuler) davantage de carbone (CO2) qu’il n’en libère par la respiration. C’est pour cela que l’on parle de ‘puits’ de carbone. Peut-on alors dire que les forêts sont des puits de carbone ? L’arbre le reste mais la forêt ne l’est pas toujours. Quand elle atteint sa maturité, l’équilibre se crée entre la quantité de carbone fixé et la quantité de carbone libéré. 
Y a-t-il plus de forêts qu’il y a 100 ans?
Oui. En Europe de l’Ouest par exemple, on a beaucoup replanté. Il y a donc au total bien plus de forêts qu’il y a un siècle. Mais ce sont des plantations qui remplacent les forêts primaires (des forêts qui n’ont jamais été déboisées, qui sont les plus riches en faune et en flore) donc le milieu s’appauvrit. 

« Les forêts, Un monde fabuleux à découvrir », J.-B. de Panafieu, A. Barman, éd. Casterman.