Le 24 février, l’armée russe a attaqué l’Ukraine. Depuis, une partie de la population de ce pays tente de fuir les combats pour se mettre à l’abri. Après six jours, plus de 660 000 personnes avaient déjà passé la frontière. Ce sont surtout des femmes et des enfants qui se sont mis en route vers les pays voisins. Et pour cause : les hommes de 18 à 60 ans sont obligés de rester sur le territoire ukrainien pour combattre.

L’accueil des premiers réfugiés

Dans les pays voisins, les autorités et les populations se sont tout de suite activées pour accueillir les réfugiés.
Comme beaucoup de personnes arrivent sans avoir rien pu emporter, on leur offre des repas, des boissons chaudes, des couvertures, des vêtements chauds, des produits d’hygiène… Certains donnent aussi des jouets aux enfants.
Des lits de camp ou des matelas sont installés dans des tentes, des salles et des écoles. Des familles invitent des réfugiés chez elles.

Aider à accueillir

Des États, notamment les pays de l’Union européenne, envoient des tentes, des médicaments, de la nourriture… Des organisations humanitaires (Unicef, Médecins sans frontières…) viennent en renfort.
Partout, des gens font des dons de vêtements, couvertures, jouets, médicaments. Certains vont les porter dans les pays voisins de l’Ukraine, où affluent les réfugiés.

Se préparer à accueillir

Enfin, l’Union européenne pourrait décider, ce 3 mars, d’organiser un accueil spécial pour les réfugiés ukrainiens. Les 27 États de l’UE pourraient leur octroyer une protection temporaire d’un an, renouvelable jusqu’à trois ans.
En Belgique, les Ukrainiens se présenteraient dans un endroit spécialement prévu pour eux, et auraient une procédure accélérée pour être acceptés rapidement dans notre pays.

Pour aider les Ukrainiens à se déplacer plus facilement d’un pays à l’autre et rejoindre la destination qu’ils souhaitent, plusieurs compagnies de chemins de fer leur offrent la gratuité.