Cela fait dix ans qu’une journée célèbre ce pull garni de rênes, de sapins, de boules… bref, le pull à "pompons" de Noël. Mais le pire -ou le plus drôle- c’est que cette tradition devient tendance.

Elle est née dans les pays anglo-saxons. Une grand-mère, une tante ou une autre personne de la famille passait de longues semaines à tricoter un ou plusieurs pulls dans la perspective des fêtes de fin d’année. Un joli cadeau qui allait aussi contraindre la personne gâtée à porter le pull… quoi qu’elle en pense!

Cette idée généreuse a évolué. L’industrie s’en est emparée, imitant volontairement les pulls faits à la main avec des gros motifs, des couleurs criardes et une laine épaisse. Puis dans les années 1980-1990, les séries et les films de Noël ont intégré cette tradition du pull du Noël.

Il y a 20 ans, au Canada, deux étudiants, Chris Boyd et Jordan Birch, ont organisé une "une fête du pull moche de Noël". L’événement a connu un véritable engouement. Depuis lors, il y a des concours, des challenges du pull de Noël dans différents pays. Certains trouvent ce pull kitsch, ringard, et d’autres lui trouvent du charme.

 

Une opération de dons de pulls pour Noël

 

Cette année, en Belgique, l’association Le Petits Riens lancent la journée du "vrai" pull de Noël en réaction à la journée internationale du pull de Noël.

Elle veut attirer l’attention sur les dégâts écologiques et humains d’un pull que l’on produit en masse "acheté à bas prix pour faire rire les copains" et qui n’est porté qu’un seul jour.

La journée du "vrai" pull de Noël a donc lieu aussi ce 17 décembre. À quoi ressemble cette journée ? L’association encourage le don de vêtements par le biais des bulles à textile ou dans ses magasins. Et "si la tentation du pull aux couleurs de Noël est trop forte, pensez à la seconde main et à l’upcycling (quand on transforme quelque chose)", concluent Les Petits Riens.