1.Des Jeux paralympiques?

Les Jeux paralympiques sont organisés par le Comité international paralympique. Ils ont lieu tous les 4 ans, à la suite des JO et regroupent des athlètes du monde entier en situation de handicap physique, visuel ou mental.

Les premiers Jeux paralympiques d’été ont eu lieu à Rome (Italie) en 1960. En 1976, c’était aux Jeux paralympiques d’hiver de voir le jour. Depuis 1988, les Jeux paralympiques sont organisés dans le même pays, la même ville et les mêmes infrastructures que les Jeux olympiques. Ils se déroulent 15 jours après ceux-ci.

2.Trente-deux athlètes dans la Team Belgium

Il y a cinq ans, la délégation paralympique est revenue de Rio de Janeiro avec onze médailles. Cette fois, l’objectif est de dix médailles.

La Team Belgium est composée de 32 athlètes (23 hommes et 9 femmes).

Les voici: Francis Rombouts, en boccia (sport de boule); Peter Genyn, Roger Habsch, Gitte Haenen, Joyce Lefevre et Léa Bayekula (réserviste), en para-athlétisme; Joachim Gérard et Jef Vandorpe, en tennis en fauteuil roulant; Bart Brands, Laurens Devos et Florian Van Acker, en tennis de table; Piotr van Montagu, au tir à l’arc; Tatyana Lebrun et Aymeric Parmentier, en natation; Griet Hoet & Anneleen Monsieur, Laurence VandeVyver, Tim Celen, Jean-François Deberg, Maxime Hordies, Diederick Schelfhout, Jonas Van de Steene et Ewoud Vromant, en para-cyclisme; Barbara Minneci, Manon Claeys, Michèle George, Kevin Van Ham et Ciska Vermeulen (réserviste), en para-équitation; Wassime Amnir, Rob Eijssen, Klison Mapreni, Arne Vanhove, Bruno Vanhove, Tom Vanhove avec Thijs Dewilde et Glenn Van Thournout (réservistes), en goalball (sport de ballon).

Parmi la déléfation de Tokyo, quatre athlètes sont devenus champions paralympiques il y a cinq ans, à Rio, et ils comptent bien faire des résultats: il s’agit des pongistes Laurens Devos et Florian Van Acker, le sprinter en fauteuil roulant Peter Genyn et la cavalière Michèle George.

Le pongiste Laurens Devos, 21 ans, a remporté l’or à Rio en 2016 dans sa catégorie. Il compte bien remettre le couvert à Tokyo cette année.

Et ils ne sont pas les seuls. Gitte Haenen (para-athlétisme), Joachim Gérard (tennis en fauteuil roulant), Ewoud Vromant (paracyclisme), entre autres, espèrent bien également revenir de Tokyo avec une médaille dans leurs valises.

3.Le drapeau de l’Afghanistan présent à l’ouverture

Suite à la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, aucun athlète afghan ne pourra participer aux compétitions au Japon. Deux athlètes afghans s’étaient qualifiés pour les Jeux paralympiques. Par signe de «solidarité», leur drapeau serait présent lors de la cérémonie d’ouverture de mardi.

Un Afghan sera cependant en compétition, Abbas Karimi, qui a fui le pays il y a plusieurs années et fait partie de l’équipe de réfugiés aux Jeux Paralympiques.

4.Alia Issa, première para-athlète de l’équipe des réfugiés

Alia Issa est la première para-athlète de l’équipe des réfugiés aux Jeux paralympiques. Elle espère que son exemple serait suivi par d’autres femmes réfugiées vivant avec un handicap. «Ne restez pas à la maison, essayez tous les jours de faire du sport, soyez dehors, dans le monde. J’espère être un premier exemple à suivre», a-t-elle déclaré.

Alia Issa est née en Grèce dans une famille de réfugiés syriens et vit toujours dans ce pays. À quatre ans, elle a contracté la variole, une infection qui a endommagé son système nerveux: elle doit se déplacer en fauteuil roulant et connaît des difficultés d’élocution. Elle n’a commencé à pratiquer le sport que depuis trois ans, et ne s’est spécialisée que depuis deux ans dans sa discipline paralympique, le lancer de massue.

L’équipe des réfugiés à Tokyo, composée de six para-athlètes au total. C’est seulement la deuxième fois que les 82 millions de réfugiés du monde entier seront représentés par une équipe aux Jeux paralympiques, après Rio 2016.

5.Des mesures sanitaires (encore) renforcées

Le Japon est actuellement touché par une vague record d’infections au coronavirus. Les mesures sanitaires prises aux Jeux paralympiques vont donc être renforcées.

Les athlètes paralympiques étaient déjà tenus de suivre les mêmes règles que les athlètes olympiques (port du masque et tests quotidiens). D’autres s’y ajoutent, comme par exemple le fait qu’ils ne peuvent plus utiliser les transports publics et se déplacer librement après deux semaines de restrictions. Il leur est également demandé de prendre leur repas sur les sites olympiques ou dans leur hôtel, «en mangeant seul et sans parler», a déclaré le directeur général de Tokyo 2020.