Si un vent d’espoir a soufflé sur la Belgique pendant les vacances d’été, cela aura été de courte durée. Alors qu’on pensait que la situation reprenait doucement son cours normal et que le virus semblait moins présent, il s’est montré plus virulent (fort) encore dès l’arrivée de l’automne. C’est la «deuxième vague».

Augmentation des cas

Depuis le début du mois de septembre, le nombre de cas de contamination au coronavirus continue chaque jour d’augmenter. De plus en plus de personnes sont admises à l’hôpital pour y recevoir des soins.

En Belgique, nous avons de la chance, nous avons un très bon système de santé, nos hôpitaux sont bien équipés et l’ensemble du personnel soignant sait ce qu’il doit faire.

Pourtant, on entend beaucoup parler de saturation (débordement, surcharge, encombrement) des hôpitaux. Le gouvernement s’en inquiète régulièrement.

C’est à cause de cette crainte, entre autres, que des mesures plus strictes sont mises en place pour empêcher cette situation. Qu’est-ce que ça signifie exactement?

Mieux vaut prévenir que… ne pas guérir

Tout le monde ne réagit pas de la même façon face au covid-19. Certains sont plus malades que d’autres. Le problème, c’est qu’on ne peut pas le savoir à l’avance… C’est pour ça que nous devons tous nous protéger et protéger les autres en appliquant les gestes barrières.

Lorsqu’une personne est gravement touchée par le virus et que son état de santé l’exige, elle est admise à l’hôpital. Elle a donc besoin d’un lit pour la durée de son séjour.

Dans certains cas, par exemple si la personne éprouve de grandes difficultés à respirer, elle va dans le service dit «des soins intensifs» ou de réanimation.

Mais les hôpitaux ne sont pas extensibles (on ne peut pas les agrandir)! Il y a un nombre de lits dans chaque service et, même si ces services sont réorganisés pour pouvoir accueillir les malades du covid-19, il faut plus de personnel soignant (médecins, infirmiers…). Bref, les hôpitaux ont peur d’être bientôt saturés (lorsque la limite de places disponibles est atteinte). Dans ce cas, ils ne seraient plus capables d’accueillir les malades et de les soigner tous correctement.

Pour empêcher cette situation, certains hôpitaux ont décidé de reporter les interventions non urgentes et/ou de transférer des patients dans d’autres hôpitaux. En octobre, 720 malades ont été transférés d’un hôpital à un autre!

La situation reste critique. Tout le monde a son rôle à jouer. En respectant les mesures, on aide les hôpitaux et le personnel soignant à ne pas devoir faire de choix difficiles.