La Seconde Guerre mondiale (1940-1945) a laissé des pays ravagés et un monde qui aspirait à la paix.

Après la guerre, une vaste union appelée Organisation des Nations unies (ONU) a vu le jour. Son but? Éviter qu‘un conflit comme la Seconde Guerre mondiale ne se reproduise.

Aujourd’hui, 193 pays sont membres de l’ONU, soit presque tous les États de la planète.

Pour remplir sa mission, l’ONU s’appuie notamment sur le Conseil de sécurité. C’est lui qui peut prendre toutes les décisions qu’il juge nécessaires pour rétablir et maintenir la paix, arrêter une guerre, protéger des civils (non-militaires) des combats.

Mais a-t-il le droit de sanctionner un État ?

Il peut prendre des sanctions contre les parties qui s’affrontent, autoriser une opération militaire, envoyer des Casques bleus («soldats de la paix», qui se placent entre ennemis pour tenter d’empêcher des combats) dans un pays en guerre…

Qui fait partie du Conseil de sécurité ?

Le Conseil de sécurité réunit 15 pays. Il y a d’abord les cinq grandes puissances de l’après-guerre: États-Unis, Russie, France, Chine et Grande-Bretagne. Ce sont les membres permanents (ils sont là tout le temps).

Il y a aussi dix membres non permanents qui se succèdent tous les deux ans. Comment les choisit-on ? C’est l’Assemblée générale, qui rassemble tous les États membres qui disposent chacun d’une voix, qui le décide. Elle essaie d’assurer une représentation équitable des continents: cinq membres viennent d’Afrique et d’Asie, un d’Europe orientale, deux d’Amérique du Sud, et deux d’Europe occidentale et autres (Amérique du nord, par exemple).

Chacun de ces 10 pays occupe à tour de rôle la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies pour un mois. Durant ce mois de février, c’est à la Belgique que revient d’occuper cette présidence.

Le premier thème que notre pays mettra en avant est celui des enfants dans les conflits armés. Le 12 février, à l’occasion de la journée mondiale des enfants-soldats, le roi Philippe notamment s’exprimera à la tribune.