En 2015, lors de la Conférence de Paris sur le Climat (la COP21) organisée par les Nations unies (ONU), 195 pays ont adopté un plan d’action international visant à lutter contre le changement climatique.

Les pays ont convenu:

– de contenir (limiter) l’élévation de la température de la planète en dessous de 2 °C, et si possible à 1,5 °C, d’ici 2100, par rapport aux années 1800.

– de diminuer très fortement la production de gaz à effet de serre et de compenser ces émissions pour atteindre une neutralité carbone (en replantant des arbres, par exemple).

L’objectif est (fort) ambitieux car les températures ont déjà augmenté de 1 °C en un peu plus de 100 ans. Pour y arriver, il faudrait que les émissions mondiales de CO2 baissent de 40% à 70% d’ici à 2050.

Un groupe d’experts

Depuis 1988, un groupe d’experts travaille à synthétiser (mettre ensemble) les recherches scientifiques sur les conséquences de l’activité humaine sur le climat. Il s’appelle le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Il analyse des travaux de recherche menés dans le monde entier et publie des prévisions ainsi que des stratégies pour s’adapter au changement climatique. Chacun de ses rapports est très alarmant (inquiétant). Les experts du GIEC sont clairs: le réchauffement climatique est en route. On ne peut pas l’arrêter. Mais on peut et on doit mettre des choses en œuvre pour le limiter.

Des prévisions alarmantes

Les engagements actuels des États ne sont pas suffisants. Ils conduiraient, s’ils sont respectés, à une hausse du réchauffement à hauteur de + 3 °C. Des scénarios bien plus pessimistes (pires) parlent d’une augmentation de 4,8 °C, voire 7 °C en 2100. Ce serait tout simplement catastrophique. Chaque dixième de degré supplémentaire augmente la fréquence et l’intensité des effets du réchauffement climatique.

En ce début décembre, les signataires de l’accord de Paris se retrouvent en Espagne à l’occasion de la COP25. Le but? Revoir leurs ambitions à la hausse et réfléchir à de nouvelles solutions pour la planète.