La visite de l’exposition démarre dans la salle des guichets de la gare de Schaerbeek. Si nous avions pris le train à cette époque, à la fin des années 1800, nous serions montés à bord d’un train à vapeur en direction d’Anvers, de Liège ou d’Ostende.

Les premiers trains en Belgique

Mais quand les trains ont-ils commencé à circuler en Belgique? En 1835. Bruxelles était la première capitale du monde desservie par le train!

La magie opère quand on entre dans le musée. Sur une vaste toile, on voit en direct les lignes de chemin de fer se dessiner sur la carte de la Belgique. Tiens, en 1913, il y avait plus de 4 000 km de rail et aujourd’hui… «seulement» 3 602 km.

Tous à l’heure!

Louis (à gauche sur la photo) et Gaspard se précipitent pour monter dans une locomotive de 1905. Ce véhicule avançait grâce au charbon. Plus loin, lors de la visite, on découvrira que l’on s’est aussi servi du diesel puis de l’électricité pour faire avancer les trains.

La salle suivante est remplie d’horloges. Avec le développement des chemins de fer, on abandonne petit à petit les heures locales (on n’avait pas tous la même heure!) et tout le monde se cale à «l’heure des trains». Sinon, à quoi servirait un horaire?

Louis et Gaspard s’interrogent: pourquoi met-on du gravier entre les voies de chemins de fer? La réponse se trouve peut-être dans le musée. En marchant sur une voie ferrée, ils découvrent des aspects plus techniques: la construction de la ligne de chemin de fer, le fonctionnement d’un aiguillage et de la signalisation. Et le gravier, mélangé au sable, pour former ce que l’on appelle le ballast, qui sert à stabiliser les rails!

Au passage, Louis et Gaspard testent les roues en bois sur rails en bois, comme au début du chemin de fer. Effectivement, depuis que l’on a construit des rails en acier, ça roule mieux.

Le musée regorge d’informations. Sur des écrans, on peut voir l’évolution des trains, des locomotives, au fil du temps. Et s’émerveiller en entrant dans un train postal, un train royal, un train hôpital…

Au final, Louis et Gaspard ont adoré voir les maquettes de trains. Louis est impressionné par les TGV, les trains les plus modernes, et Gaspard est content d’avoir vu «la mécanique des moteurs». Et terminer la visite en conduisant un TGV, c’est bien amusant!

Jusqu’au 15 mars, Train World présente des œuvres de Paul Delvaux, «l’homme qui aimait les trains». Ce peintre belge, décédé il y a 25 ans, était fasciné par les trains et les gares.

On en retrouve donc beaucoup dans ses tableaux! Il collectionnait aussi tout ce qui avait trait au sujet (maquette, képi…). Mais Louis et Gaspard l’affirment: monter dans les locomotives est plus passionnant que de les voir dans des peintures!

www.trainworld.be