L’armée a menacé de «sévères sanctions» tous ceux qui ne se présenteraient pas au cours et elle a décrété un couvre-feu (interdiction de circuler) de minuit à six heures du matin à Bagdad, la capitale.

Depuis près d’un mois, à Bagdad et dans le sud du pays, des habitants crient leur colère. Ils veulent que le pays soit mieux géré. Ce pays est un des pays les plus riches en pétrole et, pourtant, un habitant sur cinq vit dans la pauvreté. Le gouvernement en place depuis un an n’a pas convaincu. Un jeune sur quatre est au chômage (sans travail). Depuis le 1er octobre, plus de 200 personnes ont perdu la vie dans ces affrontements avec les forces de l’ordre. Les manifestants réclament de vrais changements. Ils dénoncent la corruption (habitude de donner de l’argent à ceux qui travaillent pour l’État afin d’obtenir quelque chose qui est normalement interdit). En 16 ans, 410 milliards d’euros ont ainsi été officiellement engloutis par la corruption.