Les affrontements se poursuivent entre les Turcs et les Kurdes, dans le nord de la Syrie. En quelques jours, les forces turques et leurs alliés ont reconquis plusieurs territoires kurdes.

Depuis le début des combats, des centaines de personnes ont été tuées et plus de 160 000 autres ont été déplacées. Des civils (des citoyens) font aussi partie des victimes.

L’intervention syrienne

Déforcées par le départ des Américains, les forces kurdes ont demandé de l’aide au président syrien, Bachar al-Assad. L’armée syrienne a été déployée près de la frontière syro-turque. C’est un véritable retournement de situation. Le régime de Bachar al-Assad a longtemps opprimé (dominé avec violence) les Kurdes. «Entre le compromis ou le génocide (la destruction totale) de notre peuple, nous choisirons la vie», a déclaré un haut commandant kurde.

Au niveau international

La communauté internationale semble bien impuissante face à ces combats. De nombreux pays ont condamné l’offensive turque et certains menacent de suspendre la vente d’armes à la Turquie. Le président américain a sommé le président turc de décréter un «cessez-le-feu immédiat», sous peine de sanctions. Mais cela ne fait pas réagir Recep Tayyip Erdogan, le président turc. Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU devait se tenir cette semaine pour tenter de trouver une position internationale commune.

Et les enfants?

Dans cette zone de combat, il y a des camps de prisonniers djihadistes (extrémistes) et de réfugiés où vivent des familles entières originaires de différents pays, y compris de Belgique. La situation actuelle pose deux problèmes: celui de la sécurité de ces personnes et celui de la fuite des prisonniers, pouvant entraîner une réapparition de Daesh dans la région. Le délégué général belge aux droits de l’enfant réclame que les enfants belges détenus dans ces camps, soient rapatriés dans notre pays, pour leur sécurité.