Votre groupe existe depuis sept ans. Mais vous êtes trois, maintenant?

Oui. Moi, Sophia, je joue de la guitare électrique et je fais les chœurs. Céléna joue de la guitare acoustique, chante et écrit les textes. Sur scène, on a maintenant un troisième musicien, Jérôme, qui envoie des rythmes, des sons, qu’on a enregistrés ensemble avant. Il a une sorte de plaque avec des carrés. Quand il tape sur un carré, ça lance un son.

C’est pas compliqué, entre sœurs? Il y a des disputes?

Oui, c’est sûr que c’est un peu tendu quelquefois. Mais on se comprend très vite et on est sur la même longueur d’onde…

Un premier album?

Là, on finalise tout et il devrait sortir fin 2019. On a déjà joué certains nouveaux morceaux sur scène cet été, pour les tester. Si on sent que des morceaux passent moins bien, on les retravaille pour l’album.

Qu’est-ce qui vous pousse à faire de la musique?

Tellement de choses! C’est une passion, on sait que c’est ça qu’on aime. Quand on en fait, on ne voit pas le temps passer. Et puis on a vécu des choses compliquées. On a perdu notre maman, et ça nous a donné envie d’aller de l’avant pour qu’elle soit fière de nous. La musique a été notre force.

Une force que vous donnez aussi à votre public, non?

Bien sûr, ça se partage! Le public nous envoie une énergie qu’on reçoit et qu’on renvoie.