Tout commence en 2016, au Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Pays de Galles et Irlande du Nord). Lors d’un référendum (vote sur une question), les habitants choisissent de sortir de l’Union européenne (UE, qui réunit 28 pays). C’est ce qu’on appelle le Brexit.

Depuis, les dirigeants britanniques essaient de trouver une sorte d’accord de divorce avec l’UE. C’est compliqué car être membre de l’UE a des effets sur énormément de choses: les frontières, la police, les activités économiques…

Faire taire le Parlement?

Depuis un mois, Boris Johnson est à la tête du gouvernement (équipe des ministres) britanniques. Il veut absolument réaliser le Brexit le 31 octobre, même sans accord. Ce serait alors un Brexit «dur». Cela poserait notamment de gigantesques problèmes aux frontières, dans les échanges commerciaux… On craint entre autres que les marchandises ne puissent plus entrer ou sortir du pays, ce qui pourrait provoquer, au Royaume-Uni, des pénuries (manques) de médicaments, carburant, aliments…

Beaucoup de Britanniques sont contre un Brexit dur, ainsi que beaucoup de députés (élus pour faire les lois) au Parlement.

Pour ne pas être gêné par ces députés, Boris Johnson a demandé à la reine Elisabeth II de suspendre les travaux du Parlement entre le 9 septembre et le 14 octobre. Autrement dit, le Parlement serait paralysé, mis en congé. Cela provoque de la colère: le Parlement, qui représente le peuple, aura très peu de temps s’il veut empêcher un Brexit dur.