Avec près d’un million de spectateurs recensés (comptés) en quatre jours, le passage du Tour de France à Bruxelles représentait un défi de taille au niveau de la mobilité. Il a chamboulé le trafic (les déplacements) à l’intérieur de la ville. De nombreuses rues, dont celles où passait la course, étaient bloquées et le stationnement de voitures y était interdit.

Une organisation précise

La porte-parole de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles, Ilse Van De Keere, explique: « L’organisation de la Grande Boucle demande une grande précision: l’événement se règle des mois à l’avance et rien ne peut être décidé en dernière minute. C’est l’un des événements les plus importants que Bruxelles ait dû gérer. »

Pour s’assurer du bon déroulement des opérations, une cinquantaine de partenaires (les polices locale et fédérale, la protection civile ou encore Bruxelles Mobilité et les organisateurs du Tour) étaient réunis dans un centre de commandement tenu secret.

Les yeux rivés sur les caméras de la ville et sur leurs écrans d’ordinateur, les différents acteurs ont suivi l’évolution de la situation en direct.

Pas de gros incidents

Aucun incident notable n’est venu gâcher la fête. «Les spectateurs ont bien suivi les consignes et nous n’avons dû faire face à aucun problème majeur, confirme Ilse Van De Keere. Nous avons bien dû déplacer quelques voitures qui gênaient, une centaine par jour, mais ce n’était pas excessif (exagéré)».

Deux imprévus ont cependant demandé quelques aménagements: un mariage et un enterrement qui se sont déroulés à Laeken. «Ce n’était pas évident mais on s’en est sorti», sourit Ilse Van De Keere.

Greg Van Avermaet en maillot à pois

Tout a roulé, donc, à Bruxelles. Et, cerise sur le gâteau, c’est un Belge qui a enfilé le premier maillot à pois du Tour (meilleur grimpeur). Il s’agit de Greg Van Avermaert, qui a pour objectif de remporter plusieurs étapes de la course.