Pour emballer des courses au magasin, nous avons pris l’habitude d’emmener nos propres sacs. Mais il y a deux ou trois ans, il était encore possible de trouver des sacs en plastique léger aux caisses. Depuis lors, c’est interdit en Wallonie et à Bruxelles. En cas d’oubli, il est encore possible d’en acheter à la sortie des magasins, mais ce sont alors des sacs réutilisables, en plastique épais.

Mais qu’en est-il des sacs légers utilisés notamment pour emballer les fruits et les légumes , par exemple? Certains magasins font des efforts et mettent à disposition des sacs en papier ou des sacs en matière biodégradable. D’autres obligent carrément leurs clients à venir avec des boîtes ou des sacs en tissu. C’est le cas des magasins dits «en vrac».

Une économie de 600 millions de sachets

Cette semaine, Comeos, un organisme qui représente les grands magasins, a annoncé qu’en décembre, tous les supermarchés supprimeraient les sachets à usage unique pour fruits et légumes. Des sacs réutilisables en coton, en papier, biobasés (à base de matières premières renouvelables) ou compostables (que l’on peut ensuite utiliser pour enrichir la terre du jardin). Si tous les magasins tiennent cette promesse, cela fera une économie de 600 millions de sachets ou de 2 500 tonnes (2 500 000 kg) de plastique par an.

«Le tout jetable doit cesser»

Greenpeace (une organisation de protection de l’environnement) se réjouit de cet effort futur des grands magasins. Mais selon cette organisation, ça ne suffit pas. Il y a encore, dans les rayons des supermarchés, de nombreux légumes préemballés dans du plastique.

Greenpeace pointe du doigt les multinationales (entreprises présentes dans plusieurs pays) qui vendent du chocolat, des sodas, des produits laitiers et qui ne font pas d’efforts. Or, les petites barquettes et autres emballages en plastique à usage unique représentent plus de 40% des déchets de la planète!

Les grands magasins pourraient-ils faire un geste en prenant la responsabilité de ne pas mettre ces produits dans leurs rayons? En tout cas, selon Greenpeace, ces grands magasins pourraient, par exemple, mettre un système de consigne pour les bouteilles en plastique, comme c’est le cas pour les bouteilles en verre. L’organisation insiste: la mentalité du tout jetable doit changer.