Pendant que ces deux hommes se disputent le pouvoir, la population manque toujours de choses essentielles, comme la nourriture et les médicaments.

Samedi 23 février, des Vénézuéliens sont allés en Colombie et au Brésil, deux pays voisins, dans le but de ramener chez eux des centaines de tonnes d’aide humanitaire envoyées notamment par les États-Unis. Mais le Venezuela a fermé les frontières (limites entre des pays). Les 800 tonnes de colis sont restés au Brésil et en Colombie. Les Vénézuéliens qui avaient passé la frontière, pour aider à ramener ces produits, sont restés bloqués hors du pays. Des violences ont eu lieu, qui se sont soldées par quatre morts et environ 300 blessés. Un camion rempli d’aliments et de médicaments a été incendié sur un des ponts qui relie la Colombie au Venezuela.

Juan Guaido, de son côté, est allé en Colombie malgré une interdiction de quitter le Venezuela. Il y a participé à une réunion avec des représentants de 14 pays qui le soutiennent, essentiellement des pays d’Amérique centrale et Amérique du Sud. Les États-Unis envisageaient d’utiliser la force pour chasser Maduro du pouvoir, mais les autres États ont écarté cette idée.