La rougeole est une maladie très contagieuse (qui se propage facilement). Elle est causée par un virus (minuscule être vivant qui porte une maladie) qui voyage dans les gouttelettes de salive, quand le malade tousse ou éternue.

Si on côtoie une personne atteinte de cette maladie, on peut l’attraper. Dix à douze jours après la rencontre, on a de la fièvre, on commence à tousser, le nez coule, les yeux sont rouges et larmoyants, puis on attrape des petits boutons. Ceux-ci s’en vont après quelques jours. En principe, après une grosse semaine, on est guéri. On est alors immunisé: on ne peut plus avoir la rougeole.

Dans certains cas, la maladie peut se compliquer: problèmes respiratoires, otite, pneumonie… Chez nous, c’est extrêmement rare, mais il arrive que le malade meure. En 2018, dans le monde, 136 000 personnes sont mortes de la rougeole. Cela arrive surtout dans les pays dont la population est très pauvre, ne mange pas assez ou équilibré, n’a pas de soins médicaux performants (efficaces).

Le vaccin?

Pour éviter d’attraper un jour la rougeole, on peut se faire vacciner, c’est-à-dire recevoir dans son organisme (en buvant ou par une piqûre) un produit qui exerce le corps à lutter contre une maladie. Ce vaccin doit être pris en deux doses. La première à un an, la deuxième vers 12 ans.

Ceux qui oublient le rappel de vaccin à 12 ans sont mal protégés. Et une partie des enfants ne se font pas vacciner. Soit parce que leurs parents refusent, soit qu’ils n’ont pas accès aux vaccins, à cause de la pauvreté, des guerres, des déplacements de population (réfugiés)…

La semaine dernière, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a signalé que les cas de rougeole avaient doublé (s’étaient multipliés par deux) l’an dernier. Elle demande que l’on améliore les campagnes de vaccination.