Comme pour l’algorithme de recommandation de Youtube, elles collectent des données sur chaque utilisateur.

Big Data

Sur Internet, nous donnons énormément d’informations personnelles, qui sont sauvegardées. Les noms, les âges ou encore les préférences de tous les utilisateurs d’Internet servent à composer le Big Data («grosses données» en anglais). Certaines entreprises peuvent utiliser ces informations pour vendre plus facilement leurs produits, ce qui est parfois illégal (hors la loi). Beaucoup de gens s’inquiètent de savoir qui a accès à ces données et à quoi elles vont servir. Car, même si l’on n’a rien à cacher, nous devrions pouvoir garder ces informations privées.

Or, les I.A. utilisent justement ces données pour adapter leur comportement (voir «apprentissage automatique», page 1). Il y a donc un risque pour qu’elles conservent les informations récoltées pour alimenter ce Big Data.

L’Union européenne a publié, l’année dernière, un règlement sur la protection des données (le RGPD). Il permet à chaque utilisateur d’avoir accès à ses données et de s’opposer à leur utilisation. Cependant, c’est aussi à nous de faire attention à ce qu’on communique via les objets connectés.

Le piratage

Le piratage est une autre préoccupation autour du développement des dispositifs connectés. Les hackers, des «pirates informatiques», peuvent rentrer dans nos appareils électroniques pour en prendre le contrôle, voire récolter des informations personnelles. Il faut donc régulièrement renforcer les logiciels de sécurité pour qu’ils ne puissent pas en venir à bout.

C’est un des plus grands défis du domaine de l’informatique aujourd’hui, car plus l’électronique fera partie de notre quotidien, plus il y aura de cibles pour les pirates.