Le parc Zombillénium, qui emploie des morts pour effrayer les visiteurs, ne s’est jamais aussi bien porté! Quelque 2 millions de visiteurs franchissent ses grilles chaque année. L’entreprise est florissante (elle gagne de l’argent). Mais au début du 4e tome, Béhemoth, le propriétaire, annonce son désir de vendre le parc. Ou plus exactement, de le jouer lors d’une compétition bien spéciale… Voilà une suite qui va se raconter en plusieurs tomes.

Arthur de Pins, en 2017, il y a eu une version cinéma de Zombillénium. En quoi cela a-t-il influencé le tome 4?

Je prends beaucoup plus de temps pour décrire les scènes. Je décompose davantage les mouvements et les actions. Et puis ça a eu une influence sur l’histoire, évidemment! Il y a un personnage du film que l’on retrouve dans la BD. Je ne peux pas dire qui, sinon je vous raconterais la fin du tome 4!

En 2013, le JDE vous avait demandé de quel personnage vous étiez le plus proche.

J’ai dû répondre Tim (un jeune garçon que l’on voit aussi dans le tome 4). Mais aujourd’hui, je me sens proche d’Aurélien (un démon qui a un rôle central dans l’album).

Zombillénium est une BD qui parle aux adultes et aux enfants.

Il y a plein de clins d’œil sur le monde du travail. Ces aspects-là parlent sans doute plus aux adultes. Mais je sais que, parfois, les enfants les comprennent aussi, même si ce n’est pas encore leur univers. Ils sentent ce qui se passe autour d’eux.

Zombillénium, La fille de l’air, Arthur de Pins, éd. Dupuis.