Philippe Decolle est chef de district à Arlon. Il travaille pour le SPW (Service public de Wallonie). Le district d’Arlon a la particularité d’être séparé entre, au nord, l’Ardenne, et au sud, la Gaume. Les altitudes sont différentes, les sols et les quantités de neige aussi.

Un travail en continu

Philippe Decolle le dit: on ne peut pas ramasser la neige qui n’est pas encore tombée. Par contre, on peut anticiper la réaction.

«Nous assurons une surveillance pour vérifier l’état des routes. On se base sur Météoroutes, un système qui nous donne des informations ciblées. Les équipes du SPW se rendent sur place, vérifient que ces prévisions correspondent à ce qui a été annoncé et interviennent en cas de besoin. La neige est annoncée mais on ne sait pas la ramasser avant qu’elle ne soit tombée. Donc, on peut anticiper par des épandages préventifs (avant les chutes de neige) mais si la neige ne cesse de tomber, on est en intervention continue.»

Le SPW fait alors appel à des prestataires extérieurs (entreprises et personnes) qui acceptent d’être appelés 24 h/24. «Ils sont appelables à toute heure du jour et de la nuit entre octobre et avril. Ce sont des gens que l’on pourrait comparer aux pompiers volontaires. En plus de gagner leur vie, ils aiment faire ce travail-là. Par ailleurs, au sein du SPW, il y a aussi des personnes volontaires, trois équipes par district, qui se relaient ou sont de garde pour assurer le service d’hiver.»

Retrouvez les explications complètes dans le JDE de ce 1er février