Dans la nuit du 2 au 3 janvier, un robot lunaire s’est posé sur la Lune. Ce module chinois d’exploration Chang’e-4 avait quitté la Terre le 8 décembre. Il a atterri dans le cratère Von Kármán. Large de 186 kilomètres, il est le plus gros cratère du système solaire. Ce robot va collecter des informations durant un ou deux mois avant de rendre l’âme.

La conquête chinoise

Il y a 12 ans, la Chine avait démarré ce programme d’exploration de la Lune par le lancement de sondes (engins spatiaux non habités). En 2013, un premier robot d’exploration avait atterri sur le sol lunaire. Cette fois, le défi était de réussir à communiquer avec un robot placé sur la face cachée de la Lune. Pour cela, la Chine a envoyé en mai dernier un satellite qui peut assurer la communication entre la Terre et cette zone méconnue de la Lune. D’ici quelques années, Pékin ambitionne notamment d’installer une station permanente en orbite qui devrait remplacer l’actuelle station spatiale internationale (ISS) après sa retraite programmée en 2024. Le pays espère également envoyer un robot sur Mars et des humains sur la Lune.