Sous un chapiteau, les visiteurs observent des démonstrations, vivent des expériences, participent à des ateliers. Certains fabriquent une mini-enceinte pour diffuser la musique de leur smartphone. D’autres empilent des petites formes découpées dans du carton pour assembler un escargot: «C’est le principe de l’imprimante 3D, qui empile des couches de matière pour créer un objet». Des enfants, manettes en main, pilotent des robots. Plus impressionnant: un homme est assis dans un siège suspendu et, casque virtuel sur la tête, est en train de «vivre» la simulation d’un vol en parapente.
Une superfleur
Pendant ce temps, un groupe d’enfants participe à un atelier «superfleur». Chloé, 11 ans, explique: «On a décoré une bouteille. On a placé un socket au-dessus et une ampoule. Et on a un tas de pièces à qui on a donné des noms du corps humain, en fonction de leur rôle: le cœur, le pacemaker, les veines, le cerveau, les yeux… On va assembler tout et on aura une lampe qui s’allume quand on s’approche d’elle.»
Mathieu, l’animateur, appelle justement Chloé: «Prends ton cerveau et va chez Anabella. Avec l’ordinateur, elle va donner des informations à ton cerveau: les informations, ce sont des codes informatiques qui disent que, quand on approche, il faut allumer la lampe.» Les enfants branchent les veines (petits câbles) et assemblent les éléments. Chloé reprend: «On apprend beaucoup de choses, dans ces ateliers. Même des choses que mes parents ne savent pas en informatique.»
L’art dans la ville
Dans toute la ville, dans des écoles, des jardins, des œuvres sont exposées gratuitement. Elles lient sciences, technologie et art. Dans une école, des fleurs fluorescentes se ferment lorsqu’il y a du bruit. D’autres plantes chantent lorsqu’on les caresse. Dans le jardin d’un musée, des piverts électroniques tapent du bec lorsqu’ils perçoivent des ondes électromagnétiques. Au théâtre, un film hypnotisant fait de l’art avec les mécanismes enregistrés dans le cerveau…
Les sciences, les arts, les technologies numériques ont fasciné les participants au festival. De quoi donner envie d’apprendre et de s’y plonger soi-même!
