Ces élèves expliquent: «Tout ce que l’on ressentait chaque jour, les problèmes d’accessibilité quand on a un handicap, nous les avons mis dans le texte. Nous avons aussi pu exprimer nos souhaits. Cela nous a pris un an.»

Mais ils vont aller plus loin, dans l’espace et l’action:

«On va aller l’an prochain en voyage en Slovénie. On a vu que la capitale Ljubljana est adaptée presque à 100%. Ils ont même mis en place une sorte de course où les personnes qui n’ont pas de handicap s’installent sur une chaise roulante et sont poussées par quelqu’un. Ils utilisent donc le handicap dans la ville! Même les toilettes publiques sont adaptées. Nous allons filmer cette ville. En Suède, on sait qu’il existe une appli qui permet de réaliser en direct un trajet comme piéton mais aussi en tant que personne à mobilité réduite. L’avantage, c’est que ça dessine un trajet en temps réel, ça tient compte des travaux, par exemple. Ici, en Belgique, on doit tout le temps réfléchir, prévoir car peu de choses sont pensées en fonction de nous.»

À l’occasion, du 70e anniversaire de cette Déclaration, l’Association pour les Nations unies (APNU) a invité les jeunes Belges francophones de 10 à 30 ans à donner des idées pour améliorer la mise en œuvre de cette Déclaration et la faire mieux connaître. Dans le dossier de cette semaine dans le JDE, vous pouvez découvrir quelques-uns de ces projets créés par des classes.