Chaque électeur reçoit, au moins deux semaines à l’avance, une convocation électorale. Ce document officiel lui dit à quelle adresse il doit se rendre pour voter, et quels sont les horaires.

Le jour J (le jour de l’événement, donc le 14 octobre), il se rend dans le bureau de vote qu’on lui a indiqué, dans sa commune. Beaucoup de bureaux de vote sont installés dans des écoles communales.

Comment ça se passe?

Des citoyens ont été convoqués à l’avance pour la durée du vote. Ils veillent à ce que les élections se déroulent bien: que chacun puisse exprimer son vote, en respectant les règles, et qu’il n’y ait pas de fraudes (triches). Ils forment ce qu’on appelle les bureaux de vote, avec des assesseurs (qui assistent, aident le président de bureau) et un président par bureau.

Voyons ce qui se passe dans les communes où l’on vote sur papier. Pour le vote électronique, lisez l’encadré «Électronique?».

À son arrivée, l’électeur est accueilli par les assesseurs. Il leur présente sa convocation électorale et sa carte d’identité. Un assesseur coche son nom sur la liste des électeurs pour confirmer qu’il s’est bien présenté. Un autre assesseur lui donne un bulletin de vote d’une couleur pour le scrutin (vote) communal, et un bulletin d’une autre couleur pour le scrutin provincial.

L’électeur entre dans un isoloir: une sorte de cabine que l’on ferme avec un rideau pour voter à l’abri des regards. En effet, le vote est secret pour garantir que chacun puisse choisir ses candidats librement et sans pression.

Comment voter?

Dans l’isoloir, l’électeur ouvre son ou ses deux bulletins de vote. Sur chaque bulletin, il retrouve les différentes listes de candidats. Il doit choisir une seule liste par bulletin de vote. Il colorie, avec le crayon rouge qui se trouve dans l’isoloir, le rond de la case de tête (au-dessus de la liste qu’il choisit), ou les cases des différents candidats qu’il soutient sur la liste qu’il a choisie.

Attention! Il faut utiliser uniquement le crayon rouge officiel. De plus, le bulletin est considéré comme nul (non valable) si on vote pour des listes différentes sur le même bulletin, si on fait un petit dessin, des ratures, ou si on écrit quelque chose. Si on rend un bulletin vide, sans cocher de case, c’est un bulletin «blanc».

Quand l’électeur a exprimé ses choix, il replie son ou ses bulletins de vote. Il sort de l’isoloir et glisse les bulletins dans les urnes (une urne pour la commune, l’autre pour la province). Un assesseur confirme tout haut qu’il «a voté!», lui rend sa carte d’identité ainsi que sa convocation électorale tamponnée d’un cachet officiel prouvant qu’il a voté. Mission accomplie pour l’électeur!