Le 3 septembre, des dizaines de trains ont été supprimés le matin entre Namur et Bruxelles à cause d’un vol de câbles le long des rails dans la région de Gembloux (province de Namur).

Le long des voies de chemin de fer, il y a des kilomètres de câbles en cuivre (un métal). Ils servent à apporter de l’électricité pour faire fonctionner les aiguillages (qui orientent les trains aux croisements des rails), la signalisation… Le cuivre est un bon conducteur (transporteur) d’électricité. C’est aussi un matériau qui vaut cher.

Depuis quelques années, régulièrement, des voleurs dérobent des câbles le long des voies. Résultat: sans câbles, l’électricité ne passe plus, plus rien ne fonctionne et les trains s’arrêtent de rouler. Infrabel (société chargée de l’entretien des voies) doit réparer les dégâts. Cela coûte cher et prend du temps. Les trains sont en retard et les voyageurs sont en colère.

Le nombre de vols avait diminué depuis 2013, notamment parce que des mesures (actions) avaient été prises pour lutter contre ces faits: câbles plus solidement fixés dans le sol ou enfermés dans du béton, remplacement du cuivre par de l’aluminium (un métal) là où c’est possible, voies mieux surveillées, peines plus sévères pour les voleurs qui sont pris…

Les vols de câbles sont à nouveau en augmentation. Depuis le début de l’année 2018, 123 vols se sont produits sur le réseau. C’est plus que pour toute l’année 2017 (104 vols). La police des chemins de fer pense qu’une soixantaine de ces vols récents ont été commis par une même bande. Elle met tout en œuvre pour tenter d’identifier et arrêter les auteurs de ces faits.