À la rentrée scolaire, il est temps de reprendre les bonnes habitudes ou d’en essayer de nouvelles. Et cela commence avec le trajet entre la maison et l’école. À côté de l’auto, il existe plein de manières de se déplacer.

Il y a tout d’abord le bus. Jusqu’au 30 septembre, les TEC (bus wallons) offrent un parcours «découverte». Ce bus entre la maison et l’école est un test gratuit qui s’adresse aux enfants de 11 à 14 ans. Ainsi, les enfants et leurs parents sont mieux préparés à la rentrée scolaire. Car découvrir un nouvel environnement peut parfois être stressant.

Des transports doux

Il y a aussi les modes de transport «doux» (qui n’ont pas besoin de moteur). Certains enfants vont à l’école à vélo. Dans notre pays, 2 420 élèves ont reçu leur Brevet du Cycliste en 2017. Ils ont réussi un test qui vérifie s’ils ont bien compris comment rouler à vélo dans la circulation (trafic). Ils savent aussi quels accessoires de sécurité utiliser et connaissent l’itinéraire (le chemin) par cœur.

Il y a aussi les «pédibus». Les enfants attendent à un arrêt (comme un arrêt de bus) qu’un groupe d’élèves accompagnés d’un adulte vienne les chercher pour marcher ensemble vers l’école. C’est une bonne façon de faire de l’exercice, de prendre l’air et d’améliorer la sécurité. Moins de voitures signifie moins de risques d’accidents. Enfin, en de nombreux endroits dans le pays, un «ramassage scolaire» est organisé. En Wallonie, ce service de bus achemine chaque jour quelque 27 000 élèves vers leur école. Tous ces moyens permettent de ne pas utiliser la voiture. Chaque jour, les enfants respirent trop d’air pollué, selon Test-Achats (une organisation qui défend les droits des consommateurs). Elle demande que les automobilistes respectent les zones où la vitesse est limitée à 30 km/h et ils arrêtent leur moteur lorsqu’ils stationnent devant l’école.