Cette semaine avait lieu à Bruxelles un sommet (réunion importante, entre dirigeants) de l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord). Cette organisation réunit 28 pays d’Amérique du Nord et d’Europe, dont la Belgique.

Ces pays ont signé un accord de solidarité militaire en 1949, soit quatre ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le monde était alors divisé en deux «blocs», l’Est et l’Ouest, qui se faisaient une guerre froide (étaient ennemis et se menaçaient mutuellement). Dans chacun des deux «blocs», les pays avaient signé des engagements à se protéger les uns les autres en cas d’attaque.

La guerre froide est terminée depuis le début des années 1990. Mais l’OTAN existe toujours, avec le même principe de base: si un pays de l’organisation est attaqué, les autres l’aident à se défendre. Mais la menace sur la sécurité des pays s’est élargie, par exemple, au terrorisme, et plus seulement aux attaques militaires.

Cette semaine, les dirigeants des pays de l’OTAN se sont réunis à Bruxelles, où se trouve le siège (les bureaux principaux) de l’organisation. À l’heure d’écrire ce journal, le sommet commençait à peine. Il s’annonçait tendu, difficile, notamment à cause des désaccords et des volontés parfois surprenantes de Donald Trump, le président des États-Unis.