Quand les agents de prison sont en grève, la vie devient très difficile pour les détenus. Les douches, les sorties dans le préau, les visites, les appels téléphoniques aux familles, les activités, sont réduites ou supprimées. Même les repas ne sont parfois plus servis normalement. L’Europe a déjà pointé du doigt la Belgique pour cela: les droits de l’homme des détenus doivent être mieux respectés pendant les grèves.

Le 15 juin, le ministre de la Justice a présenté un avant-projet de loi qui prévoit un service minimum garanti en cas de grève, pour régler ce problème. Le ministre va rencontrer les syndicats (représentants des travailleurs) pour se mettre d’accord avec eux sur le projet.

Mais un point fâche les gardiens de prison. En cas de grève, s’il manque des travailleurs pour assurer le service minimum, on pourrait réquisitionner des agents (les forcer à travailler). Pour protester contre cette intention du ministre, de nombreux agents de prison ont cessé le travail dans tout le pays.