Ebola, c’est un virus que l’on a découvert en 1976 dans le nord de la République démocratique du Congo (un pays situé au centre de l’Afrique). On a donné à ce virus le nom d’une rivière de la région. Quand on est touché par ce virus, on a de fortes fièvres, des douleurs aux muscles, à la tête, à la gorge. Souvent, cela s’accompagne de vomissements, d’importantes diarrhées, d’hémorragies (saignements),…

Il y a trois ans, plus de 10 000 personnes sont mortes à cause d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Sa réapparition est donc inquiétante. Selon Médecins sans frontières (MSF), il y aurait une quarantaine de cas et la moitié des gens infectés sont décédés.

Sur la photo ci-contre, on voit un soignant porter une combinaison intégrale. Ebola s’attrape par contact direct avec une personne infectée. Les soignants doivent donc porter des tenues de protection (combinaisons, masques, lunettes, gants…) qui couvrent entièrement leur corps. Ils doivent aussi désinfecter leurs tenues, leurs instruments…

Depuis 2016, un vaccin a été mis au point. Il s’est révélé efficace lors d’essais sur les humains. Toutefois, un des problèmes est qu’il doit être conservé à une température comprise entre -60° et -80° C. Or, pour la région du nord de la RDC, isolée et peu équipée, ce n’est pas très simple. Mais l’OMS (organisation mondiale de la santé) a calculé qu’en cas de pleine épidémie (quand la maladie se répand), il y a 90% de chances que le vaccin soit efficace. Elle a annoncé que 4 000 doses de vaccin étaient déjà disponibles. Les vaccinations pourraient commencer le 21 mai.