Quand avez-vous commencé à vous intéresser à la cuisine ?

À 16 ans, j’étais en difficulté à l’école. On m’a conseillé d’aller dans le technique. J’ai essayé l’hôtellerie. J’étais réticent, mais j’ai adoré tout de suite  !

Comment avez-vous eu l’idée de vous inscrire à « Top Chef » ? Comment s’est passée la sélection ?

J’ai travaillé avec Mallory Gabsi et Adrien Cachot, des anciens de Top Chef. L’émission m’a contacté plusieurs fois, mais je n’étais pas libre. Cette année, mon planning était un peu plus léger, je me suis arrangé avec le chef Yves Mattagne, pour qui je travaille, pour savoir si c’était possible. Et je me suis proposé. Il y a eu des présélections par téléphone et en visio. Ensuite, je suis allé à Paris faire des essais « cuisine ». On devait préparer un plat qu’on avait envie de présenter puis, à partir du contenu d’un panier surprise, on avait 45 minutes pour créer un autre plat. On était 2 500 candidats. Pour démarrer le programme, on n’était plus que 15.

Vous vous êtes préparé pour l’émission ? Entraîné  ?

C’est sûr qu’on n’y va pas comme ça  ! On doit s’entraîner, oui. Mais on n’a pas les thèmes, donc, le mieux c’est de s’entraîner aux bases, les sauces etc.

Tout a déjà été enregistré ? Comment avez-vous combiné l’émission avec le reste ?

Oui, c’est enregistré. J’ai fait une pause, tout arrêté pendant trois mois, dans ma vie familiale, amicale et dans le travail.

Qu’est-ce que ça vous apporte, de participer à « Top Chef » ? Il y a une prise de risque, non ?

C’est l’un des plus gros concours culinaires. Être présent à la télévision, ça va ouvrir beaucoup de portes par la suite. Ça va me faire grandir plus vite. Et ça me permet d’avoir des contacts avec des grands chefs. Alors, oui, c’est une prise de risque. Mais c’est incroyable, en fait. Être dans Top Chef, c’est déjà énorme. Donc, même si on est éliminé à la première émission, c’est gagnant.