Cara et Voleuse d’Argent

Cara, 11 ans, vit seule… mais entend depuis toujours une petite voix dans sa tête qui lui tient compagnie et la conseille. Un jour, Cara découvre que cette voix appartient à un dragon, Voleuse d’Argent. Elle lui est liée et elle peut le faire apparaître. Cara et sa créature magique se retrouvent à l’Académie des Dragons, un lieu secret bien caché. Mais un autre secret va les mettre en danger. Y a-t-il quelqu’un en qui on peut avoir confiance ?

L’Académie des Dragons, Cara et Voleuse d’Argent, A. Chrisholm, éd. Casterman, 120p., dès 8 ans.

Voyage de malade

 Tout démarre dans un hôpital en plein bois. Le loup y est venu pour se faire recoudre une plaie sur le ventre. Soudain, un coup de fusil retentit. Un chasseur est là ! Une balle destinée au loup ricoche sur le support en fer de la perfusion d’un jeune lapin. Les deux animaux s’enfuient. Mais il y a un code d’honneur chez les loups. Si quelqu’un sauve la vie d’un loup, celui-ci doit faire pareil en retour. Durant cinq mois, le loup va prendre soin de ce lapin gravement malade qui suit une chimiothérapie. Un sujet grave traité avec tendresse et humour. Cet album a reçu le prestigieux prix Max und Moritz de la meilleure bande dessinée jeunesse (c’est l’équivalent du prix d’Angoulême, mais en Allemagne). Joli !

Voyage de malade, Josephine Mark, éd. Gallimard Bande Dessinée, 180 p., à partir de 9 ans.

Le Vent – L’Eau

Pour tout savoir sur le vent (mais aussi sur l’eau à travers un autre tome), on conseille aux curieux de se plonger dans cette encyclopédie ludique. À la fois utiles et dangereux, les éléments peuvent être domptés pour réaliser de grandes choses mais peuvent aussi se révéler dévastateurs. C’est plutôt très bien expliqué ici. 

Anna Skowronska, Agata Dudek et Matgorzata Nowak (ill.), Albin Michel Jeunesse, 10 ans.

Nos mots comme des bulles

Cherry est un jeune garçon qui n’arrive à exprimer ses sentiments qu’en composant des haïkus (courts poèmes japonais). Un jour, il rencontre Smile, une streameuse populaire qui, malgré son succès, a aussi ses problèmes et ses complexes. Ensemble, ils viennent en aide à un vieil homme qui a perdu quelque chose qui lui est très cher. En faisant équipe, vont-ils aussi tomber amoureux ?

Ce manga est tiré du film d’animation du même titre, disponible sur Netflix. Les deux premiers tomes de la série sont déjà parus. Le troisième est attendu en avril. On a aimé la sensibilité et la fragilité des personnages, qu’ils essayent chacun de cacher à leur manière. Une histoire simple et poétique qui nous fait voyager parmi les émotions des adolescents.

Nos mots comme des bulles, Dai Satô et Imo Oono, Éd. Delcourt, 160 p., à partir de 11 ans.

Elliot au collège

En passant pour la première fois la porte du collège, Elliot se sent dépassé. Comment va-t-il se faire des amis ? Les groupes, les styles, les rires, le contenu des conversations… tout lui échappe. Heureusement, il croise sa mascotte imaginaire. Mais sans cesse, elle lui décrit les situations dans leur pire version. Elliot se raisonne, cette mascotte n’est que le fruit de son imagination et elle se nourrit de ses pires angoisses… il devrait pouvoir s’en défaire. La rencontre de Hari pourrait l’aider. Il tente donc de se détendre et nous, lecteur de la BD, nous faisons la même chose. Nous espérons à chaque page qu’Eliott va surmonter cela. Heureusement le tout est raconté sur le ton de l’humour !

Elliot au collège, Panique en sixième, Théo Grosjean, Dupuis.