En Belgique, au moins un adulte sur dix a des difficultés pour lire, écrire et calculer. Certains ne sont pas allés à l’école quand ils étaient enfants, d’autres y sont allés mais n’ont pas acquis ces compétences de manière durable (sur le long terme). Tout le monde ne sort pas de l’école avec le même niveau d’apprentissage. Il y a des inégalités.

Dans la vie de tous les jours, cela rend beaucoup de choses compliquées: chercher du travail, s’orienter dans une ville, traiter son courrier, accéder à toute une série d’informations, aider les enfants à faire leurs devoirs, etc.

Quand on rencontre ce genre de difficultés, il faut pouvoir oser en parler, et trouver des solutions. Ce n’est pas une honte.

Des solutions

Le 8 septembre, c’est la journée internationale de l’alphabétisation: le fait d’apprendre à lire, écrire et calculer. «Tout le monde est capable d’apprendre, à n’importe quel âge», affirme Sylvie Pinchart, la directrice de Lire et écrire Communauté française. C’est parfois dur. C’est parfois long. Mais c’est possible.

En groupes, les adultes peuvent donc suivre des cours pour améliorer leurs connaissances. Ensemble, ils partagent leurs savoirs, leurs expériences, et apprennent les uns des autres. «Pour nous, la lecture, l’écriture et le calcul sont des droits fondamentaux», insiste Sylvie Pinchart. Il n’est jamais trop tard pour apprendre.