En mars, les sept partis de l’opposition (qui ne sont pas dans le gouvernement) s’étaient accordés pour soutenir, pendant six mois, le gouvernement composé du MR, de l’Open VLD et du CD&V.

Ce gouvernement, dirigé par Sophie Wilmès, est minoritaire: les partis qui le composent ont moins de la moitié des sièges (postes) au Parlement. Grâce aux pouvoirs spéciaux, il a pu prendre des décisions dans la lutte contre le coronavirus, sans demander l’accord du Parlement. C’est exceptionnel.

Ces pouvoirs spéciaux arrivent à leur terme le 27 juin. Les lois vont donc à nouveau être débattues au Parlement, où le gouvernement Wilmès ne possède que 38 sièges sur 150.

Les négociations pour former un nouveau gouvernement vont reprendre. Celui-ci sera indispensable pour gérer l’après-crise.

La Première, formatrice?

Sophie Wilmès, la Première ministre, est pressentie comme formatrice («négociatrice en chef») du gouvernement. Si l’on met entre parenthèses la crise du coronavirus, la Belgique est en affaires courantes depuis décembre 2018.

Et depuis les élections de mai 2019, on attend toujours qu’un gouvernement soit formé sur base des résultats du vote.