Les catastrophes se suivent et ne se ressemblent pas en Australie.

Depuis le mois de septembre, le pays était touché par de nombreux et violents incendies de forêt. Voilà plusieurs mois que les pompiers luttaient contre les flammes, bien plus virulentes que les années précédentes. Leur combat est en train de se terminer.

Le bilan est lourd: une surface de plus de 100 000 km2 a été détruite (plus de trois fois la superficie de la Belgique), au moins 33 personnes ont perdu la vie, plus de 2 500 habitations ont été réduites en cendres et on estime que plus d’un milliard d’animaux ont été tués.

La pluie, sauveuse et ravageuse

Cette année, les incendies de forêt ont été accentués par des vents violents ainsi qu’un temps particulièrement chaud et sec. Les Australiens étaient donc impatients de voir arriver la pluie. Depuis début février, elle tombe en trombes. Et si elle a aidé à mettre fin à cette crise des feux de forêt, elle a provoqué de nouveaux problèmes: des inondations.

Des précipitations inhabituelles

Pluies torrentielles, orages et même un cyclone: voici ce à quoi les Australiens ont dû faire face après les incendies. Les pompiers sont donc restés sur le qui-vive (en alerte), en changeant leurs priorités. Ils ont, par exemple, dû porter secours à des automobilistes coincés dans leur véhicule sur des routes inondées.

Selon le Bureau météorologique australien, les chutes de pluie subies sont tout aussi inhabituelles que les feux de forêt étaient précoces et violents cette année. Par exemple, la ville de Sydney, la plus peuplée du pays, a enregistré les précipitations les plus importantes depuis 30 ans.

Plus de sécheresse profonde

L’été n’est pas encore terminé en Australie. Les mois de février et de mars peuvent à nouveau être très chauds et secs. Mais grâce aux pluies abondantes, «nous n’aurons pas les conditions d’une profonde sécheresse» comme celle des derniers mois, a déclaré aux médias l’un des chefs des pompiers australiens.