On parle peu des attentats qui frappent l’Afrique. Pourtant, les attaques terroristes se multiplient en Afrique de l’Ouest et de l’Est, dans les pays du Sahel (désert). Les régions visées sont de plus en plus vastes et les groupes terroristes recrutent facilement des membres dans ces pays rongés par la misère. Des centaines de milliers de personnes ont déjà fui leur région pour échapper à ces violences. Les derniers attentats?

Le 10 décembre, 71 soldats ont été tués au Niger dans une attaque revendiquée par l’État islamique (ce groupe terroriste s’est vanté d’avoir commandé l’attaque). Le 25 décembre, 14 militaires ont perdu la vie au cours d’un autre assaut, dans la même région de l’ouest du Niger.

Le 24 décembre, une attaque dans le nord du Burkina Faso a coûté la vie à 42 personnes. Les terroristes font partie d’un sous-groupe de l’organisation Boko Haram, qui se déclare liée à l’État islamique. Au Burkina Faso, les attaques de Boko Haram ont provoqué la mort de 750 personnes depuis 2015!

Le 28 décembre, une voiture piégée a explosé à Mogadiscio, la capitale de la Somalie. Cet attentat a été commis par les shebab, des islamistes somaliens. Il a tué 79 personnes et en a blessé 125. C’est le 13e attentat à Mogadiscio depuis 2015.

Qui et pourquoi?

Les attaques sont organisées par des groupes qui veulent créer un climat de peur. Leur objectif est d’imposer par la force et la terreur leur vision de la religion musulmane. Les gens doivent ensuite respecter des règles de vie très strictes exigées, selon eux, par la religion musulmane. La manière de penser des islamistes s’oppose complètement aux libertés et droits fondamentaux (de base, essentiels) des individus.

Que faire?

Les armées et les polices des pays concernés ne parviennent pas à lutter efficacement. Des forces étrangères sont sur place pour leur venir en aide: 4 500 soldats français, 6 à 7 000 militaires américains et 13 000 soldats envoyés par l’ONU (Organisation des Nations unies, qui réunit presque tous les pays du monde et a pour but de défendre la paix). Les États-Unis envisagent de retirer leurs troupes. Or, rien n’est réglé.

Le 13 janvier, le président français a notamment invité le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et la Mauritanie à un sommet (réunion entre responsables). Il compte lancer un appel à la solidarité internationale.