Hubert Reeves était un astrophysicien (il étudiait l’univers).  Il est décédé le 13 octobre. Toute sa vie, ce chercheur et professeur québécois a partagé son émerveillement devant les beautés naturelles. Dans ses livres, il a aussi montré que c’est l’émotion qu’on ressent pour la nature qui peut nous aider à la protéger.

Hubert Reeves était né le 13 juillet 1932 à Montréal (Québec). Enfant, les maths l’intéressaient A l’université, il opte pour la physique qu’il apprend aussi aux Etats-Unis. Il y croise la route d’astrophysiciens. La matière le séduit, lui aussi veut être un historien du cosmos et de la matière. Il enseigne à Montréal et devient conseiller scientifique à la NASA (agence spatiale américaine).

En 1964, il prend une année sabbatique (sans travail, une année de congé). Il enseigne la physique nucléaire à l’Université libre de Bruxelles. Ensuite, il poursuivra sa carrière au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) en France. Il ne quittera plus ce pays.

Raconter le cosmos avec des mots simples

Hubert Reeves était convaincu que l’astronomie pouvait intéresser enfants et adultes. Il pensait qu’elle peut apporter des réponses aux questions universelles sur les origines du monde.

Son premier livre Patience dans l’azur publié en 1981 s’est vendu à un million d’exemplaires. Une trentaine d’ouvrages suivront mais aussi 2 500 conférences ! Hubert Reeves mettra aussi sa notoriété au service de la défense de l’environnement.

Il craignait que la diminution de la biodiversité finisse par rendre la Terre inhabitable. « Il faut réagir pour préserver la nature afin que la Terre reste habitable dans le futur. » Malgré la gravité de la situation, Hubert Reeves gardait espoir. « Partout sur la planète, on prend conscience de la gravité de la situation et on réagit pour protéger la nature. La question est de savoir si la réaction sera assez rapide. »