Le Royaume-Uni est le premier pays à quitter l’Union européenne, mettant fin à un mariage houleux (compliqué) de 47 ans.

Parmi les pays qui le constituent, il y a l’Irlande du Nord. Celle-ci était un point délicat dans la séparation avec l’Union européenne.

30 ans de conflit

Pour bien le comprendre, il faut connaître l’histoire de l’Irlande du Nord.

L’Irlande a vécu sous la domination du Royaume-Uni de 1801 jusqu’en 1921. Elle a alors acquis son indépendance (la liberté de décider de son sort). Mais pas toute l’île. Le Nord est resté dans le Royaume-Uni et s’est appelé… «l’Irlande du Nord».

Cela a créé des tensions. Des catholiques, très présents en Irlande, ont réclamé que l’Irlande du Nord quitte le Royaume-Uni, qui est surtout de religion protestante. Les catholiques souhaitaient la réunification de l’Irlande du Nord avec sa voisine du Sud, la République d’Irlande (Eire).

Ce conflit entre les nationalistes et les unionistes (qui voulaient rester dans le Royaume-Uni) a duré 30 ans. Il a coûté la vie à des milliers de personnes. Un accord de paix a été signé en 1998, appelé l’Accord du Vendredi saint.

Les tensions restent

Le Brexit a dû se négocier sans raviver ces tensions-là. L’affaire était délicate. D’autant plus qu’en Irlande du Nord, la population s’est prononcée contre le Brexit!

Actuellement, l’Irlande du Nord se prépare à voter pour réélire ceux qui la gouverneront. Ces élections ont été annoncées par le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, le 14 janvier dernier.

Qui seront donc ceux qui vont devoir négocier tous les accords pratiques sur le Brexit? Car, fin 2020, le Brexit sera vraiment effectif!