Les fausses nouvelles, informations déformées, rumeurs, arnaques et manipulations ne sont pas neuves. Elles ont sans doute toujours existé. Mais avec les technologies actuelles, qui touchent une masse de personnes en un temps très court, le phénomène a pris une grande ampleur (dimension).

Il est difficile de s’y retrouver pour nous tous, noyés dans un brouillard d’informations qui circulent sans arrêt et très rapidement. On vit une sorte de «surinformation», «d’infobésité», qui nous empêche de prendre de la distance et de réfléchir. Or, c’est important, vous le verrez dans ce dossier.

À qui se fier?

En principe, les journalistes professionnels veillent à toujours vérifier leurs informations avant de les diffuser. Ils doivent respecter ce qu’on appelle un «code de déontologie» (des règles de travail honnête) qui garantit qu’ils vont essayer d’être le plus objectifs possible (sans prendre position), sans inventer, transformer, manipuler une info pour tromper le lecteur, l’auditeur, le téléspectateur…

Ce travail difficile devient de plus en plus compliqué car tout s’accélère avec Internet et les réseaux sociaux. De plus, le journaliste doit accomplir de plus en plus de tâches différentes en même temps: chercher l’information et la recueillir, y réfléchir, la vérifier, la mettre en mots, en photos, en vidéos ou en schémas… tout ça le plus vite possible, presque en direct, au moment où l’événement se passe!

Les journalistes ne sont donc pas à l’abri d’une erreur, mais ils ont le souci de donner une info qui soit la plus juste possible. Ce n’est pas le cas de ce qui circule sur les réseaux sociaux, Internet, ou dans les conversations entre individus.