– Des feuilles d’épinards ou de pissenlit
– 1 hachoir électrique
– Des ciseaux
– 1 bas collant
– 1 feuille de plastique pour rétroprojecteur
– 1 imprimante
– 1 image à imprimer en noir et blanc
– 1 feuille de dessin
– 1 pinceau
– 1 bol haut
– 1 planche à découper format A4
– 1 plaque de verre ou de plexiglas
– Des pinces

Mais que se passe-t-il ?

Les parties du papier chlorophylle couvertes par l’encre noire de la photo sont restées bien vertes alors que les parties exposées au soleil sont décolorées. Sous l’action des rayons solaires et notamment des UV, la chlorophylle contenue dans le jus utilisé pour imbiber la feuille de dessin a été dégradée.


L’image que tu viens d’obtenir s’appelle un anthotype. Cette technique d’imagerie basée sur des substances végétales sensibles à la lumière a été créée par Sir John Herschel en 1842. La chlorophylle est le pigment de couleur vert présent dans les végétaux. À l’intérieur des feuilles, ce pigment est protégé dans des structures appelées chloroplastes. La chlorophylle joue un rôle important chez les végétaux, car elle leur permet d’absorber l’énergie lumineuse du soleil pour créer leur nourriture.


Ce phénomène s’appelle la photosynthèse. Le jus d’épinards contient également d’autres pigments comme le carotène et les xanthophylles qui sont de couleur plutôt jaune-orange. Ces pigments sont habituellement masqués par le vert de la chlorophylle. Comme en automne, lorsque la chlorophylle se dégrade sur ton papier, tu vois apparaître les autres pigments jaunâtres aux endroits exposés au soleil.