Le quatrième jeudi de novembre, les Américains se retrouvent en famille et entre amis pour partager un repas composé, entre autres, d’une dinde farcie et d’un gâteau au potiron.

Une tradition américaine vieille de plusieurs siècles

La tradition de Thanksgiving remonte à 1620.

Cette année-là, des dizaines de pèlerins Anglais arrivent en bateau pour s’établir aux Etats-Unis, dans l’actuel Etat du Massachusetts. Leur premier hiver est terrible. A peine la moitié d’entre eux y survivent. Ils étaient arrivés trop tard dans l’année pour faire des plantations, et beaucoup d’entre eux moururent de maladies.

Au printemps suivant, ils se lancent dans la culture mais rien ne pousse, jusqu’à ce qu’ils reçoivent l’aide d’Indiens Iroquois. Ceux-ci leur apprirent la culture du maïs, des haricots et des potirons. C’est un succès, la récolte est incroyable. Les Anglais peuvent faire des réserves et passer l’hiver avec des stocks suffisants. Pour remercier les Indiens de leur aide, les Anglais organisèrent une grande fête l’automne suivant.

Une fête pour venir en aide aux plus pauvres

Aujourd’hui, Thanksgiving se fête en famille ou entre amis, autour d’une dinde et d’un gâteau au potiron. C’est une façon de fêter la fin de la récolte d’automne mais aussi de venir en aide aux plus pauvres, comme les Indiens l’avaient fait au 17e siècle pour les Anglais.

Depuis 1941, grâce au président Roosevelt, c’est devenu un jour férié.

Une recette pour les amateurs de tarte à la citrouille

Une dinde graciée par le président américain

Chaque année, des millions de dindes, élevées pour l’occasion, sont tuées uniquement pour le repas de Thanksgiving. Quelques jours avant la fête, la tradition veut que le président des États-Unis accorde sa grâce à deux dindes, c’est-à-dire qu’il les préserve d’être mangées pour l’occasion. Chaque année, le président gracie les volatiles dans une cérémonie « amusante » à la Maison blanche. Cette année, Joe Biden s’est prêté à la tradition.