Philippe Gilbert a 40 ans. Cette semaine, il met fin à sa carrière de coureur cycliste. Une carrière qui a commencé en 2002, lorsqu’il est passé en catégorie pro.
Mais avant cela, il y a eu l’enfant, le petit Philippe, qui était fasciné par les cyclistes de la course Liège-Bastogne-Liège lorsqu’ils passaient devant sa maison, à Remouchamps (province de Liège). Ado, il commence à rouler. Il s’entraîne beaucoup, récolte des victoires, attire l’attention et finit par être engagé comme professionnel il y a 20 ans.
Pendant toute sa carrière, Philippe suscite l’admiration. Il travaille dur, est courageux, volontaire. Il a un caractère fort, mais il est aussi très souriant. Le public l’aime beaucoup, ses coéquipiers ne tarissent pas d’éloges sur lui. Et puis, ses performances sont nombreuses et il engrange quelque 80 victoires dans des courses classiques et réputées comme la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, Paris-Tours, le Tour des Flandres, l’Amstel Gold Race, Paris-Roubaix… Il remporte des étapes sur des grandes et longues courses comme le Tour de France, celui d’Italie (le Giro) et celui d’Espagne (la Vuelta).
Philippe Gilbert a aussi été champion de Belgique du contre-la-montre en 2011, et champion de Belgique sur route en 2011 et 2016. En 2011, il était premier du classement de l’Union cycliste internationale (UCI). Et en 2012, il était même champion du monde sur route.
Après des centaines de milliers de kilomètres parcourus à vélo, peut-être même des millions de kilomètres, Philippe Gilbert range sa bécane. Il va entamer une nouvelle vie avec sa famille – il a trois enfants – à Monaco (sud-est de la France), où il habite, et où il a un magasin de… vélos, bien sûr !